Aujourd’hui, nos chevaux sont souvent pathologiques, souffrant de surcharge ou de carence en graisses. Ces pathologies conduisent parfois à une situation ingérable pour le cavalier (comportement agressif, refus d’effectuer certains gestes, etc.). Nous parlons souvent du bien-être, mais nous l’associons rarement à l’alimentation. Pourtant, l’alimentation est aussi fondamentale pour le bien-être du cheval que pour celui des humains. Bien nourrir les chevaux n’est pas une tâche facile. Avant d’expliquer comment nourrir correctement votre cheval, voici une présentation de la relation entre l’alimentation d’un cheval et son bien-être.
Quel est le lien qui existe entre l’alimentation et le bien-être du cheval ?
Une mauvaise Alimentation cheval peut favoriser des stéréotypies (troubles du comportement) qui ne se manifestent que pendant la distribution des repas. Le fait pour le cheval de voir ou d’entendre le fourrage manipulé à un endroit qu’il ne peut pas atteindre peut être source de frustration et de stress pour lui. Cela le rend malheureux.
Les pâturages constituent donc un environnement approprié pour l’alimentation des chevaux. Ils fournissent également un environnement stimulant et permettent aux chevaux de se déplacer. Toutefois, il faut veiller à ce que les chevaux reçoivent le fourrage dont ils ont besoin si l’herbe est rare ou insuffisante. L’eau doit être fournie en quantité suffisante, de bonne qualité et propre.
Les chevaux doivent être protégés du vent, de la pluie et du soleil. Enfin, ils doivent être regroupés en fonction de leur compatibilité. Les chevaux ayant assez de foin passent plus de temps à manger, sont moins alertes et peuvent interagir de manière plus positive lorsqu’ils sont conduits en groupe.
Quel aliment donner à votre cheval pour son bien-être ?
Lorsque vous distribuez des concentrés, l’idéal est de les donner en plusieurs repas. Des recherches ont montré que l’alimentation automatique en concentrés peut réduire l’excitation des chevaux pendant la distribution et réduire l’incidence des ulcères gastriques. Si la distribution se fait manuellement, elle doit être effectuée le plus rapidement possible. Cela permettra d’éviter que le dernier cheval nourri ait assez de temps pour sécréter de l’acide gastrique dans son estomac vide.
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Cependant, la suralimentation en concentrés a été liée au développement d’ulcères gastriques. Pour minimiser les troubles gastro-intestinaux et les comportements anormaux, le foin doit être l’aliment de base dans les écuries. Idéalement, le foin doit être disponible en quantité suffisante pour qu’une ration quotidienne puisse être consommée en 15-16 heures, sans dépasser la ration normale.
Comment bien distribuer du fourrage à votre cheval ?
Le foin dans des filets plutôt que sur le sol double le temps d’alimentation. Cependant, certains filets obligent le cheval à incliner sa tête, ce qui, à la longue, peut avoir un effet négatif sur les vertèbres et les tissus musculaires. En outre, les chevaux présentent davantage de comportements de « nuzzle » (frottement horizontal du nez) dans les filets à petites mailles.
Des études ont également montré que les chevaux cessent de manger leur foin si la largeur des mailles du filet est trop petite. De même, la posture naturelle du cheval lorsqu’il mange, à savoir la tête en bas, est préférable. Cela réduit le risque d’obstruction œsophagienne.
L’inclinaison de la trachée facilite également l’expulsion des poussières inhalées. Il convient de faire particulièrement attention à ne pas utiliser le filet près du sol ou sur le sol. Ceci, parce que les chevaux équipés de fers à cheval ou de harnais peuvent se prendre dans les mailles.
Conclusion
Un cheval bien nourri, mobile et en contact avec les autres est un cheval équilibré sur le plan mental et émotionnel. Nous savons tous que les sportifs en bonne condition mentale ont plus de succès. Les chevaux doivent passer les 3/4 de leur temps à manger du foin. Cet aliment peut réduire l’apparition de problèmes digestifs (ulcères, coliques, etc.). En quantité suffisante, il peut réduire l’apparition des stéréotypies. Enfin, il est particulièrement conseillé de sortir le cheval de l’écurie tous les jours pour son bien-être.